- Le rôle du voyant et ses devoirs
- Un médium/voyant professionnel peut-il tout dire ?
- Comprendre les motivations du demandeur
- A chaque message son destinataire
- Doit-on révéler une prédiction non demandée ?
- Les prédictions funestes ou très négatives
- Demander un contrat
- Savoir se préserver et préserver le demandeur
- Conclusion
- Livre conseillé
Le rôle du voyant et ses devoirs
La voyance et la divination existent depuis la nuit des temps et a toujours joué un rôle social très important. Même encore aujourd'hui, de très nombreuses personnes en quête de réponses et de conseils de vie viennent consulter des voyants. Certains sont professionnels, d'autres ne le sont pas. Ce, indépendemment de leur niveau de pratique, car tous les voyants professionnels ne sont pas compétents et tous les voyants amateurs n'ont pas cette prétention.
Je suis moi-même un voyant non-professionnel : j'ai fait le choix de ne pas monnayer ce don, de ne pas en faire mon métier. Pourtant, je pourrai en vivre. Mais indépendemment de la question financière, c'est une exigence éthique qui m'a poussé à faire ce choix : celle de pouvoir parler librement de ce que j'interprète à la personne qui a fait appel à moi. A lui dire des choses qui lui feront du bien, d'autres du mal, afin de l'aider à avancer selon ce que j'estime être pertinent. C'est la liberté de lui donner un énorme coup de pied au derrière, car je sens qu'il ne se rend pas compte de la situation et n'a pris aucun recul sur elle.
Faire de la voyance est une responsabilité, c'est une pratique exigeante qui nécessite beaucoup d'intégrité et d'abnégation. Car soyons honnêtes : on préfère tous dire de bonnes nouvelles plutôt que des mauvaises. Pourtant, l'invisible ne cherche pas à nous faire plaisir, il cherche à nous faire avancer, que ce soit à l'aide d'une carotte ou d'un bâton. Et mon expérience m'a montré que souvent, il est plus question du bâton. Mais je crois aussi - fondamentalement - que c'est pour notre évolution. Et que c'est le jeu ma pauvre Lucette. On apprend rarement sans être bousculé dans ses certitudes et sans être sorti(e) de sa zone de confort.
Le médium ou voyant devient un acteur de ce phénomène et doit selon moi accepter d'être autant apprécié que détesté à un instant T.
Un médium/voyant professionnel peut-il tout dire ?
Est-ce que l'on peut croire qu'une personne appellant un numéro surtaxé d'une plateforme de voyance un client va se voir annoncer une mauvaise nouvelle ou une mauvaise prédiction ? Si c'est le cas, je pense que le voyant sera très vite viré. Il est impensable pour une société de vexer un client. C'est la même chose pour un(e) voyant(e) dans son cabinet : il aura peu de chance de revoir son client s'il passe pour une diseuse de mauvaise aventure (à moins qu'il soit particulièrement doué pour expliquer les tenants et les aboutissants...).
Dès que de l'argent rentre en jeu, le rapport de force entre le médium et le client peut changer.
Si la prestation est totalement désintéressée, le médium peut (théoriquement) dire tout ce qu'il veut, car il n'a aucun intérêt personnel à en faire autrement, à part si celui-ci à peur de la réaction du consultant. Que le consultant soit heureux de la nouvelle ou non, ce n'est pas le problème du médium : il a dit ce qu'il avait à dire.
Si la prestation est monnéyée, il y a très souvent une pression financière, commerciale, celle de ne pas déplaire, pour potentiellement fidéliser la personne, notamment si la voyance devient un métier. Il devient impératif de prendre des gants, de trouver les bons mots pour faire passer la pilule si le médium est honnête, ou de dire quelque chose de positif à la place si celui-ci est malhonnête, ou est trop terrifié de l'image d'oiseau de mauvais augure qu'il risque d'avoir. Certains font un grand écart entre leur intégrité personnelle et la réalité des factures à la fin du mois. Et je n'envie pas leur situation !
Il y a bien sûr des situations nuancées : celle d'une personne qui demande un pécule pour une prestation ponctuelle et qui ne cherche pas à en faire commerce. Cela ne me pose aucun problème. D'ailleurs ce pécule peut être autrement que financier : une bonne bouteille, un repas, un cadeau, un échange de service, etc.
Je comprend parfaitement les personnes qui recoivent beaucoup de demandes de voyance et qui à un moment, las de toujours donner sans rien recevoir en retour, demandent une rémunération. Faire une voyance prend du temps et de l'énergie. Il y a aussi tout le vécu, l'apprentissage, les exercices quotidiens qui ont une valeur souvent ignorée par la personne qui consulte.
Pour ma part, je distingue le cas où je ressens le besoin d'aider une personne en difficulté avec la voyance parce que je sens que je dois le faire, par empathie (car sa situation me touche) ou sens du devoir ; et le cas où une personne me demande une consultation pour un motif plus superficiel dans un but de confort. Dans le premier cas, je ne demande jamais de retour, dans l'autre je demande quelque chose en échange.
La rémunération sert aussi de filtre : une personne sérieuse, avec des questions sérieuses, ayant une estime pour la voyance ne rechignera pas à donner quelque chose en échange. Même une personne dans une situation financière très pécaire acceptera de vous donner quelque chose en échange de ses moyens, même quelque chose de très symbolique. Je sais aussi par expérience que ceux qui refusent de donner - symboliquement ou réellement - sont souvent des personnes inintéressantes et qui ne justifient clairement pas que l'on y consacre du temps.
Comprendre les motivations du demandeur
Je vais faire une grossière synthèse, il y a pour moi trois types de personnes qui demandent une voyance. Avec un peu d'expérience, vous les différencierez très vite.
Dans les trois premiers cas : un consultant prendra très mal que vous lui annonciez que son projet risque fort de tomber à l'eau, ou bien qu'une situation dans laquelle il se trouve risque de tourner au vinaigre. Car ces personnes veulent plus une voyance de confort, que voir une vérité qui pourrait les déranger. Et généralement, je m'épargne cette mauvaise humeur en ne disant que ce qui me semble judicieux, sans plus. Une rétention d'informations à mes yeux permises par la superficialité du besoin et de la question.
Dans le dernier cas (pour les personnes ayant vraiment besoin d'aide), sans bien sûr les briser émotionnellement et mentalement, elles accepteront qu'on leur annonce une mauvaise nouvelle, du moment où on les aident dès lors à y faire face, à préparer le choc à venir.
Il est possible d'aider des personnes en l'écoutant attentivement (ne parlez pas trop, laissez-là s'exprimer), en lui faisant se poser les bonnes questions, en récupérant des informations et conseils venant de l'invisible (entités, guides) et aussi par la présence énergétique du voyant/médium aider le demandeur à mettre de l'ordre dans son esprit et ses émotions. Attention toutefois à garder en tête que chaque vie est différente, que l'on est avant tout un messager, pas un coach de vie qui utilisera son vécu pour influencer fortement les décisions d'autrui (ou alors on change de casquette, mais c'est un autre sujet).
Une personne ayant un vrai besoin de réponse acceptera qu'on lui fasse un exposé pragmatique de sa situation. Voir même confirmer ses appréhensions, dans l'optique de changer, d'agir, ou de supporter un malheur à venir. De mon vécu, la très grande majorité des demandeurs écoute sans broncher, à la fin de la consultation ils ont souvent des éléments de travail et tout se passe bien. Dans une minorité des cas, ils refusent d'entendre ce que j'ai à leur dire. Il faut dans ce cas les laisser digérer, leur laisser le temps d'accepter cette situation (ce n'est pas de notre ressort !). En tout cas, jamais on ne m'a reproché d'avoir été honnête et de les avoir aidé à se poser les bonnes questions pour avancer.
A chaque message son destinataire
Lorsqu'on fait de la voyance, il me semble important de trier les informations reçues de l'invisible (grâce au support de voyance, aux ressentis, capacités médiumniques via la clairaudience par exemple). En effet, certaines informations sont destinées directement au demandeur, comme un élément de réponse à ses questionnements, les autres sont contextuelles, destinées uniquement au voyant le plus souvent, pour l'aider à comprendre la situation et être capable d'apporter des réponses.
Il m'est déjà arrivé de capter des informations sur le passé d'une personne mais aussi un ressenti fort sur une situation négative à venir. Parfois, je précise ces informations au demandeur, d'autres fois non.
Cela dépend essentiellement de sa capacité à recevoir la nouvelle sans faire partir la consultation dans tous les sens (il faut peut être traiter ce point lors d'une autre question), mais aussi je peux refuser de donner l'information si celle-ci n'aidera pas le demandeur à réfléchir aux questions qu'il a aujourd'hui. Est-ce le moment de dire au demandeur que d'ici quelques mois il y aura une maladie grave dans la famille alors qu'il demande simplement s'il doit trouver un nouveau travail ? Non, pas à mon sens.
Cela me permet d'enchaîner sur un autre sujet important.
Doit-on révéler une prédiction non demandée ?
S'il y a bien quelque chose qui m'énerve profondément, c'est bien certains médiums qui se permettent de venir me parler pour me dire "Victor, j'ai vu que dans 3 jours tu vas avoir un problème de santé, fais attention.".
L'intention est louable, mais...c'est juste un viol de mon intimité et de ma volonté. Je suis de ceux qui estiment qu'une information ou une prédiction n'a de sens que dans un contexte donné et attendu. Et que si j'ai envie de prévoir un certains nombres d'évènements, j'ai envie de le faire quand je me sentirai prêt, que je le demanderai.
En tant que voyant, on fouille dans l'intimité invisible d'une personne. Il faut garder cela en tête. La sagesse, c'est d'en dire assez, pas trop, ni pas assez. Si un demandeur souhaite des informations dans le domaine amoureux, alors il faut rester dans ce domaine et ne pas soudainement se mettre à parler travail ou spiritualité. A moins que cela n'ait un rapport indirect et n'ajoute une nouvelle lumière sur la question du demandeur.
Il me semble donc important de respecter le cadre de la question du demandeur afin de ne pas être trop intrusif et lui donner l'impression que l'on fouille dans son tiroir à sous-vêtements...
Les prédictions funestes ou très négatives
Souviens-toi que le Temps est un joueur avideQui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! »
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
L'une des peurs de beaucoup de médiums et de voyants est d'un jour voir dans leurs cartes la mort prochaine d'une personne, d'un proche du demandeur....ou du demandeur lui-même. Mais ce peut être aussi bien la maladie, son compagnon qui risque de claquer la porte, son enfant qui peut avoir un grave problème. Inutile de préciser que la consultation devient très inconfortable pour le voyant.
Il est important dans cette situation de se poser deux questions essentielles :
Si vous avez répondu "non" à au moins l'une de ces questions, il n'est sans doute pas judicieux de donner l'information au demandeur.
Je vais faire un parralèlle avec la médecine : lorsqu'un médecin annonce à un patient qu'il lui reste environ 6 mois à vivre, il s'appuie sur des données médicales, donc assez fiables. La voyance quand il s'agit du domaine de la santé, du décès, l'est nettement moins. Le risque d'erreur est largement supérieur.
Certains patients atteints d'un cancer ont témoigné que cette attente de la mort leur a été finalement profitable : ils ont osé faire ce qu'ils n'ont jamais osé faire toute leur vie, ont beaucoup voyagé, profité à fond de la vie, de leurs proches et sont partis en paix avec le sentiment d'avoir pu faire toute ce qu'ils pouvaient avec le temps qu'il leur restait. Ici, pas de mystère : c'est le cancer qui va être la cause de la mort. Un diagnostic médical devenu incontestable, accompagné de maux visibles.
Mais certaines personnes ont aussi très mal vécu cette attente de la mort : la peur de souffrir, la peur de voir souffrir ses proches, les ennuis administratifs, les questions de successions à gérer de leur vivant, voir leur famille se déchirer pour des questions d'argent, etc. On ne peut pas prévoir à l'avance ce qu'une nouvelle aussi puissante peut avoir comme impact sur le psychisme d'une personne.
Imaginez maintenant la réaction d'un malade du cancer qui, alors qu'on lui donnait 6 mois à vivre, apprend que son cancer est en rémission totale et que maintenant....il va vivre. Des témoignages là encore montrent que certains estiment qu'avoir fait face à la mort les a transformé, les a aidé à profiter de la vie à fond et se convaincre qu'ils doivent continuer à vivre ainsi jusqu'à la fin. Mais il y aussi des personnes qui resteront détruites par cette fausse menace, car ils ont vendu leur maison, tous leurs biens, quitté leur travail, vu leur couple exploser et se retrouvent maintenant dans une galère monumentale.
Vous pouvez sentir où je vais en venir : si l'erreur est humaine, certaines ont plus de conséquences que d'autres. Prédire une rupture de couple, la perte d'un travail et se tromper, c'est ennuyeux mais c'est surmontable à une grande majorité de personne. Annoncer le décès d'une personne et se tromper, ça l'est beaucoup moins. Il faut donc faire preuve de recul.
J'ai déjà eu de telles prédictions, sur la mort d'une personne et....je me suis toujours trompé à ce sujet. Une amie proche beaucoup plus expérimentée m'a confirmé qu'elle-même n'a jamais vu dans les cartes de tels présages. Et je la crois. Pourquoi ? Car je pense que l'invisible lui-même (les entités, guides, etc.) a conscience comme nous que la connaissance de telles choses peut complètement ruiner la vie d'une personne et s'abstiennent de communiquer l'information. Beaucoup de voyants précisent d'ailleurs avant la consultation qu'ils refusent toute question sur la santé ou la mort : et je comprends parfaitement cette précaution.
De plus : une information via la voyance n'a de sens que si elle peut réellement aider un demandeur à agir, à prendre conscience de quelque chose. Que voudrait dire une épée de Damoclès au dessus de sa tête en étant incapable d'éviter qu'elle ne tombe ? Je m'abstiendrai volontiers de faire une mauvaise prédiction si cela n'a aucun sens pour la personne.
Il y a toutefois des exceptions : j'ai eu plusieurs témoignages de voyants ayant prédit des problèmes de santé aux proches d'un demandeur, le motivant pour faire passer des tests à cette personne. Et plusieurs fois, cela s'est avéré judicieux. Ici, il était question non pas de dire qu'une personne va avoir un accident, mais qu'il y a un risque selon nous que cela arrive. La différence est importante, car en plus de cela, le moyen d'action est possible : faire des tests médicaux pour affirmer ou non la prédiction.
On est très loin du "tu vas mourir dans 3 mois" ou du "ton couple ne passera pas l'été" qui n'apporte aucune information utile, juste une prédiction non vérifiable, où le demandeur ne peut agir contre, ce qui revient à ni plus ni moins jouer aux oiseaux de malheur...
Demander un contrat
Lorsque je fais une voyance, je fais en quelque sorte un contrat avec le demandeur. Je m'engage à lui donner les informations que je perçois si je les juge utiles dans leur contexte et pour le demandeur. Mais lui aussi doit s'engager à accepter certaines informations que je lui donne et qu'il pourrait avoir du mal à accepter.
Si la consultation se "passe mal" car mes prédictions ne font pas plaisir au demandeur, car celui-ci n'était pas dans le bon état d'esprit, je peux sans vergogne lui retorquer : "Je t'avais prévenu.".
Et comme tout messager....le voyant doit accepter que seul le destinataire prenne ce message de l'invisible bien ou mal. Ce n'est pas son rôle de faire rentrer le message par les trous de nez si celui-ci ne rentre pas par les oreilles. Laissez le temps et la vie faire leur oeuvre.
Savoir se préserver et préserver le demandeur
Faire une voyance implique d'être dans une bonne disposition mentale, émotionnelle et physique pour livrer un message, contribuer à la réflexion du demandeur.
Il faut que les deux acteurs soient "en forme".
Tout d'abord : le médium/voyant. Si vous n'êtes pas disponible émotionnellement, en souffrance, si vous êtes malade, si vos problèmes envahissent votre esprit, ce n'est pas le bon moment d'acceuillir ceux des autres. Soyez sages en refusant une voyance, en expliquant simplement que vous n'êtes pas en mesure d'assurer. N'importe quelle personne peut l'accepter, vous n'êtes pas une machine, mais un humain, nous avons tous nos hauts et nos bas.
Ensuite, il ne faut pas hésiter à refuser de faire une voyance à une personne bouleversée émotionnellement. Malgré son insistance. Pourquoi ? Car elle n'aura aucun recul sur la situation, sa souffrance émotionnelle parlera à la place de sa raison. Car la voyance implique une réflexion de la part du demandeur, si celle-ci en est incapable, le demandeur entendra ce qui l'arrange et la séance sera une pure perte de temps. Demandez-lui de revenir vers vous le lendemain ou d'ici quelques jours quand elle aura la tête froide, afin de pouvoir être à l'écoute et être capable d'agir avec sagesse et maîtrise de soi. Le risque de mettre du sel dans les plaies avec une mauvaise prédiction est trop grand...
Conclusion
La voyance nécessite un grand travail sur soi. On devient un canal entre des forces qui ne ménagent pas leurs paroles et une personne souvent en souffrance qui attend des réponses, pour pouvoir transformer sa vie. Le rôle du voyant est donc difficile, surtout lorsqu'il doit annoncer des choses difficiles. C'est à lui de juger si l'information négative est utile au demandeur, si elle peut agir contre et choisir ou non de lui révéler ou de garder cette information pour lui. Il faut être particulièrement prudent sur les questions de santé et de mort, en évitant le sujet si vous ne vous sentez pas capable de prendre beaucoup de recul. Enfin, il faut bien apprécier le besoin du demandeur : si celui-ci cherche à être rassuré, il prendra mal toute mauvaise nouvelle, mais si à l'inverse il cherche de l'aide et est prêt à évoluer, il est de votre devoir de lui dire ce qui vous semble être la vérité, en le mettant face aux épreuves à venir pour l'aider à y faire face : pour qu'il en ressorte grandi.
Livre conseillé
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